TOURING PEDESTRE ANNECIEN
TOURING PEDESTRE ANNECIEN

Gorges de l'Ardèche

du lundi 28 mai au samedi 2 juin 2018

 

NIVEAU :  P2 T2 / T2+

Animatrice organisatrice : Danielle Heyte

Animateur associé : Patrice Bayoud

Nombre de participants : finalement 9  

Compte-rendu : Danielle

Photos : Patrice B

Itinéraires : en fin de chaque diaporama

Nous partîmes à 8 mais nous arrivâmes à 9 en Ardèche ! En effet, l’un de nos compagnons de randonnées habitant Dijon nous a rejoint à Bollène sur l’autoroute.

Jour 1 :

En ce 1er jour, il est prévu de nous rendre directement aux Cascades du Sautadet pour y pique-niquer mais il est déjà tard et de plus il pleut à grosses gouttes. Nous avons donc décidé de pique-niquer à Pont Saint-Esprit. Un bistrot nous a gentiment accueillis avec nos pique-niques. 

Après le repas, nous avons pris la route pour nous diriger vers notre objectif de la journée : les cascades du Sautadet situées au pied de l’un des plus beaux villages de France classé à l’inventaire des sites de France : la Roque sur Cèze. C’est en passant entre les gouttes que nous les avons découvertes. Un chemin nous y conduit en 5 minutes à partir du parking. Certains parmi nous les connaissaient déjà mais c’est toujours un grand plaisir de redécouvrir cet endroit magique. La rivière Cèze a modelé un plateau de calcaire pour donner naissance à des cavités appelées « Marmites de géants ». Ces bassins sont placés en cascade.

Pour accéder au parking, il faut traverser un pont dit « Charles Martel », qui a une longueur de 155 m. Il est bâti directement sur le rocher et comporte 12 arches en plein cintre pour résister aux crues de la Cèze.

Après la découverte des cascades, nous partons visiter le village construit sur un piton rocheux en surplomb de la Cèze. Nous arpentons les rues pentues et découvrons au gré de notre promenade dans les ruelles :  la place des Marronniers, le lavoir, la place de la Mairie, les deux tours édifiées au moyen-âge, l’église…

Il est temps de partir pour rejoindre notre hébergement, le Domaine des Ranchisses à Largentière. C’est un vaste domaine avec piscines, spa, sauna…. Certains d’entre nous en profiteront. C’est tout en haut du domaine que nous séjournerons. Trois mobile homes situés côte à côte nous sont réservés.

Le soir nous apprécierons les menus servis au restaurant situé également sur place.

Jour 2 :  

Pendant tout notre séjour, les niveaux de l’Ardèche, de la Baume et de la Cèze ont été élevés et le courant puissant. La météo, comme partout en France, étant capricieuse nous avons dû nous adapter au jour le jour.

C’est ainsi que la randonnée en boucle dans le Cirque de la Madeleine sur la rive droite de l’Ardèche, initialement prévue le vendredi, s’est retrouvée propulsée en jour 2, c’est-à-dire le mardi.

La météo prédisait que nous risquions d’avoir moins de pluie dans le sud de l’Ardèche, nous sommes donc allés le plus au sud possible.

Après avoir roulé lentement sur une piste pendant 3 kms, nous sommes arrivés à l’Aven des Ingranatières à 356 m d’altitude via Le Garon (à l’est de l’Orgnac-l’Aven).

Départ de la randonnée à 10 h 15 en suivant le GR 4 pendant environ ¾ d’heure avant de tourner sur notre droite pour descendre, en passant par la Baume d’Oullins, vers l’Ardèche où nous arrivâmes à 12 h 30 à une altitude de 70 m.

Nous avons pique-niqué sur une plage au bord de la rivière en regardant passer des canoës. Une heure plus tard, nous reprenions la suite de notre randonnée qui longeait l’Ardèche.

Pendant environ 3 h, nous avons eu l’impression de ne pas avancer bien que le dénivelé soit très faible mais jonché de cailloux mouillés. Nous ne faisions que monter et descendre. Le niveau de l’Ardèche étant élevé, nous n’avons pas pu, à un certain moment la longer car le chemin était inondé et nous avons dû faire un contournement.

Enfin nous atteignîmes, bien contents, à 16 h 15, la boucle du cirque de la Madeleine dans laquelle se trouvent les ruines de Maladrerie des Templiers, ces vestiges sont les témoins passés d’une riche histoire, tout droit sortis du Moyen Âge. Quatre campagnes de fouilles ont été menées par Nicolas Clément et permettent d’indiquer que le site a été occupé sur un temps assez long. La 1ère phase du site est vraisemblablement antérieure au XIIe siècle. La 4ème phase achève le plan du site tel qu’il apparaît aujourd’hui dans la seconde moitié du XIVè siècle.

Après une courte promenade dans les ruines et quelques photos, nous avons quitté le bord de l’Ardèche pour commencer notre remontée vers notre point de départ que nous atteignîmes à 18 h 00. Il nous avait fallu 6 h 30 pour faire 12.7 km avec un dénivelé positif de 480 m et beaucoup d’efforts de concentration. La fatigue se faisait sentir.

Pour nous remettre une bonne douche et un bon repas nous attendaient.

Jour 3 :

Il était prévu une randonnée dans les Gorges de la Baume de 16 km avec un dénivelé positif de 254 m au départ de Labeaume, le nom du village. Hélas, 3 fois hélas, la pluie programmée pour l’après-midi, nous en a empêché. Il fut décidé de raccourcir la boucle pour ne randonner que le matin avec le même lieu de départ mais lorsque nous arrivâmes au village, il pleuvait déjà ! C’est sous les parapluies que nous sommes allés découvrir le pont submersible que nous devions, à l’origine, franchir en fin de randonnée. Comme nombre de villages en Ardèche, le village est construit sur un piton rocheux. Nous avons donc déambulé dans les ruelles, visité l’église et retour aux voitures.

Il fut décidé d’aller visiter les Grottes de la Madeleine, visite initialement prévue le dernier jour de notre séjour. Les photos du site montrent une foison de stalactites aux couleurs féeriques, des draperies magnifiques. La fin de la visite se termine par un son (Carmina Burana) et lumière dans les profondeurs de la Grotte. Lorsque nous sommes sortis de la Grotte, devinez…. Il pleuvait à torrent. Impossible de pique-niquer. Un petit restaurant situé sur la route panoramique des Gorges de l’Ardèche nous a accueillis. Il fut décidé de ne prendre que le plat du jour (une spécialité de la région : poulet au lait de coco !!!) car nous ne disposions pas de beaucoup de temps. La visite guidée du Mas Daudet, la propriété maternelle d’Alphonse Daudet, eh oui c’était prévu dans le programme original, était fixée à 15 h 00 et nous avions quelques kms à faire en voiture. 

La visite du mas fut très instructive. La 1ère partie fut consacré à la sériciculture. La famille Daudet a fait fortune grâce à la soie. Nous nous sommes familiarisés avec la culture du ver à soie vivant (d’avril à septembre) dans la magnanerie. Que ce soit en Chine, en Turquie ou ailleurs, certains d’entre nous avaient déjà vu la fabrication de la soie à partir du cocon plongé dans l’eau bouillante mais jamais nous n’avions vu la culture du ver vivant depuis l’œuf jusqu’au cocon. 

Une anecdote, les grand-mères ardéchoises portaient les œufs dans des poches autour du cou jusqu’à la veille de l’éclosion (voir photo). C’était un moyen économique de les mettre en couveuse !

La 2ème partie nous fit découvrir, dans les salons bourgeois, l’intimité de la famille maternelle d’A. Daudet. Nous avons découvert ou redécouvert la vie, le destin (portraits, effets personnels, lettres...) et l’œuvre de l’auteur de « La chèvre de M. Seguin », « les lettres de mon moulin », « le petit chose », « Tartarin de Tarascon », etc. 

Un écrivain et auteur dramatique oublié, qui en son temps, a été plus populaire que Zola.

La dernière partie de la visite a été consacrée à la vie agricole d’autrefois : faire le pain, distiller l’alcool, battre le métal, décortiquer les châtaignes, presser les olives, travaillé la terre…

À la fin de la journée, certains profitèrent des installations du domaine des Ranchisses (groupe Sunelia) pour se détendre.

Jour 4 :

La météo nous a contraint à nouveau à modifier notre programme. De journée libre, nous sommes passés à une petite rando (il fallait profiter des éclaircies) qui a duré 3 heures effectives, plus visite.

Nous avons fait une petite rando sortie des cartons : Le Ranc de l’Arche près de la rivière l’Ibie près du village de Lagorce.

Arrivés sur les lieux à 11 h 50, nous avons commencé par devoir passer un gué. Pour le passer certains ont enlevé les chaussures, d’autres les ont gardées et d’autres se sont fait porter par Guy.

À 12 h 30, nous arrivions au Ranc de l’Arc, magnifique arche naturel. Nous avons pique-niqué non loin de là en surplomb de l’Ibie face à une très belle vue dégagée. Après une petite heure d’arrêt, nous reprîmes notre chemin. 

14 h 30 , nous avons franchi un pont au-dessus du ruisseau de Notre-Dame d’Ajude et nous nous sommes dirigés vers Lagorce quand tout à coup la pluie s’est remise à tomber. Si nous avions suivi le chemin prévu, nous devions franchir 3 ou 4 gués. Nous avons choisi de rejoindre nos voitures par la route. Après 9.8 km et un dénivelé positif de 290 m nous sommes arrivés aux voitures. Il était 16 h 10.

Nous avons profité d’une accalmie pour visiter la vieille ville de Ruoms sur la route du retour. Petit centre commercial, cette cité médiévale mérite une visite. Son quartier ancien se situe dans une enceinte carrée flanquée de sept tours rondes. Au centre de la ville close, l’église romane, classée Monument historique. Elle a été construite aux XI et XIIe siècle par les prieurs de Ruoms. Elle est intéressante pour son clocher percé d’arcatures et décoré de motifs incrustés en pierre volcanique ; la ruelle St-Roch s’ouvrant sur la place de l’Eglise, en offre une belle vue. 

Jour 5 : 

Enfin le soleil qui va nous permettre de faire la rando initialement prévue le jour 2 !

Ce sera notre plus belle rando. Labastide-de-Virac est notre point de départ.

Plus exactement le lieudit "les Crottes". M.... ! Vu comme ça, dès en ouvrant la portière de la voiture, nous regardons où nous posons les pieds. Tout compte fait, c'est plutôt un coin sympathique qui ignore totalement l'effervescence citadine. 

De là, à 10 h, nous commençons notre descente dans les gorges de l'Ardèche, en prenant la Combe des Champs pour nous retrouver à 10 h 30 au bord de l’Ardèche au niveau du Rapide des Champs, rétrécissement du lit de la rivière provoquant une accélération du courant. 

En enchaînant les méandres, nous progressons au bord de l’Ardèche en longeant de nombreux rapides.

Sur notre chemin nous rencontrons des mains courantes qui sont bien utiles pour avancer, sans oublier de grimper à une échelle. 

À 12 h 30 nous nous arrêtons au bord de l’Ardèche face au cirque de Gaud. Si hier, la navigation était interdite sur l’Ardèche, ce n’est pas le cas aujourd’hui. Nous voyons nombre de canoës passer devant nous pendant notre repas.  

Après le pique-nique, nous poursuivons notre randonnée en continuant à longer l’Ardèche. À 15 h 30, nous quittons le bord de la rivière pour prendre le chemin du retour pour revoir les Crottes, toujours au soleil.

La journée est terminée ; nous pouvons rentrer nous décrotter. Nous avons parcouru 13.4 km  en 7 h 15 (arrêts compris) pour un dénivelé positif de 400 m.

Jour 6 : 

C’est le jour de notre retour. Après avoir quitté notre lieu d’hébergement nous faisons une courte halte dans la cité médiévale de Largentière traversée par la rivière « La Ligne » qui doit son nom « Argentaria » aux mines de plomb argentifère exploitées tout d’abord par les Romains. L’activité minière s’est achevée définitivement en 1983. 

Dans le centre historique, nous découvrons le pont et la porte des Récollets du 16è s. l’hôtel des Fages, l’hôtel de ville de la renaissance, la tour de l’horloge, l’église, le château situé sur les hauteurs du bourg médiéval…  et sur l’autre rive de la Ligne : le palais de Justice qui fut construit au milieu du 19è s. sur le modèle d’un temple grec.

Après avoir rejoint nos voitures, nous prenons la direction de l’Aven d’Orgnac. Contrairement à une grotte qui se développe essentiellement sur le plan horizontal, un aven commence par une section verticale qui nécessite l’utilisation d’agrès. Il s’ouvre sur un plateau. Rassurez-vous nous n’avons pas eu besoin d’une corde. Nous avons descendu 700 marches, jusqu’à – 121 m de profondeur. L’Aven d’Orgnac surprend par ses volumes gigantesques et la beauté de ses paysages souterrains : nombreux stalagmites, palmiers géants, piles d’assiettes, buffets d’orgue, colonnes, draperies ocrées se dressent sous des plafonds pouvant atteindre jusqu’à 55 m de hauteur. La visite se termine par un son et lumière d’une très grande qualité avec une musique très adaptée. Pas de marches pour la remontée car elle se fait en ascenseur. La température de 12° y est constante toute l’année. 

Après cette visite, nous pique-niquons avant d’aller découvrir la cité de la préhistoire située à proximité. Lieu très intéressant car nous nous retrouvons face à des hommes préhistoriques d’il y a 350 000 ans, des animaux grandeur nature, nombreux documents explicatifs. Nous voyageons à travers le temps.  

 

Nous n’y passerons malheureusement que peu de temps. Tout a une fin, le temps est venu de quitter cette belle région qu’est l’Ardèche. 

SPJ Ardèche mai-juin 2018 CR en .pdf
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Programme prévu :

Notice-Info-Descriptif-SPJ-Ardèche-05-06[...]
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